Neil Young craint une interdiction d'entrée aux États-Unis après avoir critiqué Donald Trump

Neil Young craint de se voir refuser le réembarquement aux États-Unis après avoir critiqué le président américain Donald Trump. Le musicien canadien, qui possède la double citoyenneté, parcourra l'Europe cet été mais craint que ses remarques franches ne conduisent à une détention ou à une expulsion. Dans un article de blog, Young a averti que ses commentaires contre Trump pourraient désormais avoir des conséquences graves. "Si vous dites quelque chose de mal sur Trump ou son gouvernement, vous pourriez vous voir refuser le réembarquement aux États-Unis. Si vous êtes Canadien, si vous avez la double nationalité comme moi, qui sait? Nous le découvrirons tous ensemble... Si le fait que je considère Trump comme le pire président de l'histoire de notre grand pays pouvait m'empêcher de revenir, qu'est-ce que cela dit sur la liberté?" a déclaré Young. Il a remis en question l'état de la liberté d'expression aux États-Unis et a suggéré que la critique de Trump pourrait désormais être punie. Young est depuis longtemps contre Trump. En 2020, il a poursuivi l'ancien président pour l'utilisation non autorisée de sa chanson 'Rockin' In The Free World' et l'a critiqué à plusieurs reprises dans des lettres ouvertes. Il a ensuite autorisé le candidat à la vice-présidence de Kamala Harris, Tim Walz, à utiliser la chanson pour sa campagne. Malgré ses préoccupations, Young sera en tête d'affiche à Glastonbury et à BST Hyde Park avant de retourner aux États-Unis en août pour une tournée nord-américaine. Cependant, il a souligné que les détenteurs de billets se retrouveraient sans concert s'il se voyait refuser l'entrée. En plus de sa tournée, Young a récemment sorti 'Big Change', sa première chanson avec The Chrome Hearts.